• L’usure


    Ma vie passe
    Au gré des vents
    Mais se surpasse
    Dans les rouages du temps.

    Comme une statue tu te dresse
    Fier et solide où que tu soie
    Nul ne pouvait croire en ta faiblesse
    Mais pourtant tu en a une, je le vois.

    Sur toi l’usure
    Inexorablement passe
    Et détruit ton cœur pure
    C’est pour cela que tu trépasse.

    L’immortalité n’est qu’illusion
    Car comme le fer par la rouille est rongée
    L’Homme par l’age et la raison
    Un jour ce fera tuée.

    Mais la rouille et l’age
    Qui dévorent tout à travers l’histoire
    Ne sont que des formes d’usure moins sauvages
    Que celle qui dévore notre espoir.